Du gouvernement aux grands magasins, cette année encore tout a été bradé !
Mais à quel prix ? Le Black Friday, journée de consommation de masse importée des Etats-Unis ne cesse de gagner du terrain.
En e-commerce, le black friday a enregistré une croissance de 9,8 % par rapport à 2024 en e-commerce, avec des performances remarquables dans le high-tech, l’électroménager et le gaming.
Parmi ces achats, de nombreux secteurs ont un coût environnemental très lourd.
Le textile est responsable chaque année de près de 10% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, autant que le transport aérien.
À cela s’ajoute l’impact énergétique des processus de fabrication comme la teinture des tissus, qui requiert d’importantes quantités d’énergie et de produits chimiques, ainsi que la très grande consommation d’eau.
Pire encore, sur les millions de colis expédiés en période de Black Friday, environ un quart sont renvoyés à l’expéditeur par les consommateur·ices selon une étude menée par GreenPEace Allemagne en 2018.
Au-delà de l’impact environnemental et social du Black Friday, l’association UFC-Que-Choisir a dénoncé comme chaque année la prolifération de fausses promotions.
Une pratique de plus en plus répandue chez certains marchands qui n’hésitent même plus à contourner la directive européenne “Omnibus” sur les fausses promotions.
J’ai alerté le gouvernement sur le sujet au travers d’une question écrite que vous pouvez retrouver ici.
L’engagement pour une consommation responsable ne doit pas reposer sur les épaules des individus : il doit être porté par des politiques publiques ambitieuses et cohérentes.
Dans l’hémicycle et sur le terrain, je continuerai à défendre des mesures fortes pour donner de la transparence aux consommateurs, éclairer leurs choix et accompagner la transition écologique de nos filières.

