Mobilisation des parlementaires écologistes contre le projet de loi Asile et Immigration, un texte répressif qui piétine les droits fondamentaux des exilé.es.
Dans le cadre de l’examen du projet de loi Asile et Immigration, je me suis mobilisée pour défendre la régularisation des travailleurs et travailleuses sans-papiers aux côtés des associations d’aide aux exilé.es et de défense des droits de l’Homme.
Ce projet de loi est un déshonneur. Celui de la préférence nationale et de la déchéance de nationalité. Celui du mépris de notre devise républicaine. Celui du piétinement du pacte républicain. Par ce texte, le gouvernement laisse la place au Rassemblement National alors qu’il s’en prétendait le rempart.
En facilitant les procédures d’expulsion du territoire français par la transformation du fonctionnement de la Cour nationale du droit d’asile, le gouvernement impose une vision utilitariste et inhumaine de l’immigration.
La mobilisation des sénatrices et des sénateurs écologistes fût d’autant plus forte que l’aspect répressif du texte a été renforcé par son passage en Commission des Lois au Sénat. Le groupe Les Républicains a en effet proposé des amendements parfaitement contraires aux valeurs républicaines, tels que la suppression de l’Aide Médicale d’État, la création d’un fichier recensant les mineurs non-accompagnés dits “délinquants”, le durcissement des conditions d’accès au regroupement familial ou encore la forte restriction de l’acquisition de la nationalité française par le droit du sol pour les enfants nés en France.