Depuis le samedi 6 avril, le collectif des Jeunes du Parc de Belleville du 20ème est installé à la Maison des Métallos dans le 11ème arrondissement de Paris pour réclamer des solutions de logement durable.
Parmi la centaine d’occupants, 70 d’entre eux sont des mineurs isolé.es qui vivent à la rue tandis que les autres ont seulement une place temporaire dans un gymnase.
Sur place, j’ai pu échanger avec les bénévoles et les occupants pour constater par moi-même les difficultés rencontrées par ces jeunes depuis leur arrivée en France.
Plus que jamais, les occupants et les bénévoles ont besoin de notre soutien à la fois matériel (couvertures, matelas, nourritures) mais aussi politique en apportant un discours humaniste et social.
On ne peut sous prétexte des Jeux Olympiques chasser les personnes les plus défavorisées et justifier le renvoi de ces jeunes dont la plupart vivent dans l’attente depuis plusieurs mois de leur recours pour la reconnaissance de leur minorité.
À l’attente interminable d’une réponse du juge des enfants de leur recours, s’ajoute des conditions indignes et déplorables d’accueil. L’État, qui est pourtant compétent en matière d’hébergement, laisse ces jeunes errer, sans accès aux soins ni à une éducation.
Face à cette urgence, j’ai sollicité la préfecture pour assurer a minima un logement durable pour ces jeunes. Nous restons vigilants quant à la réponse de l’État et aux besoins de ces jeunes.