Colloque du 7 avril, “Le mal-logement des jeunes : une urgence sociale !”

Le 7 avril dernier, j’ai eu le plaisir d’organiser un colloque intitulé “Le mal-logement des jeunes : une urgence sociale !”. Cette soirée fut un moment fort, à la fois engagé et éclairant.

Les prix des loyers explosent, les logements se font de plus en plus rares, la précarité des jeunes s’accentue. Pour beaucoup d’entre eux, il est devenu un cauchemar de se loger. 

Défendre la jeunesse est un engagement de chaque instant. Il est essentiel de penser et d’améliorer les conditions de vie des générations actuelles et futures, générations qui feront le monde de demain. 

En présence de chercheur.es, d’acteur.ices du champ associatif, institutionnel et politique, cet après-midi d’échange s’est révélé être un véritable appel à agir. Parmis les intervenant.es, nous avons eu la chance d’entendre : Cyrielle Châtelain (Députée et Présidente du groupe Écologiste et Social), Olivier Klein (ancien Ministre du logement), Aude Pinault (membre du CNH et déléguée au sein de l’Unhaj) ou encore Julien Meimon (Président de l’association Linkee). 

Ce colloque a permis d’établir les constats de la crise du logement et ses effets sur les jeunes, penser les alternatives concrètes et réfléchir aux leviers politiques et institutionnels pour faire face à la crise. 

La décohabitation est source de précarisation : 97% des étudiants ayant recours à l’aide alimentaire vivent en autonomie. Les ressources moyennes d’un jeune décohabitant est de seulement 900 €. Les jeunes de moins de 25 ans dépensent 3 fois plus que les personnes de plus de 70 ans pour se loger. Les logements sociaux ne sont pas adaptés aux besoins de surface des jeunes, les logements CROUS et les foyers jeunes travailleurs sont insuffisants en nombre. En plus de la faiblesse des dispositifs d’accompagnement, il existe une véritable massification du non-recours aux aides. 

Outre la sévérité de ce bilan, nous avons établi différents moyens pour agir et tenter de résorber cette crise. Un vaste plan d’action est indispensable !

Parmi les possibilités envisagées ; je soutiens la création d’une allocation d’autonomie universelle pour les jeunes à l’image de la proposition de loi déposée par le groupe écologiste du Sénat en 2023. 

La loi SRU prévoit un seuil de 25 % de logements sociaux dans chaque commune. Ce principe ne doit souffrir d’aucune exception, les maires qui refusent de s’y conformer doivent être sanctionné·es.

Les Écologistes souhaitent également relancer la garantie universelle des loyers mise en place par la loi ALUR de Cécile Duflot, supprimée par Manuel Valls, ainsi que la pérennisation du dispositif, issu de cette même loi, permettant l’encadrement des loyers dans certaines villes . 

Les Écologistes attendent une réponse politique forte de la part du Gouvernement et ne cesseront de soutenir ce plaidoyer.