Oui à une mode alternative, une mode écologique et éthique !
Le 24 avril 2013, l’immeuble du Rana Plaza s’effondre à Dacca, capitale du Bangladesh. Le monde découvre avec horreur les dessous de fabrication de nombreux vêtements de marque. Plus de 10 ans après, l’effondrement marque encore les esprits et a permis d’éclairer sur les conditions de travail des ouvrier.es du textile.
J’ai souhaité consacrer ce mois à la rencontre des acteurs.ices qui luttent au quotidien pour une mode durable et éthique.
- À Pantin, l’association Jean-Luc-François participe à l’intégration des personnes défavorisées dans les métiers de la mode durable.
- La Textilerie du 19ème propose, quant à elle, des ateliers coutures, des évènements en lien avec l’économie circulaire et la textilerie, ainsi que la vente de vêtements de seconde main.
Toutes ces initiatives participent à construire la mode de demain : une mode respectueuse de l’environnement, une mode locale et qui se soucie des travailleur.euses.
Pour lutter pour une mode durable, nous devons continuer à prôner la mise en application de la loi sur le devoir de vigilance. Adoptée en mars 2017, cette loi exige des multinationales françaises qu’elles publient et mettent en œuvre un plan de vigilance, permettant d’identifier et de prévenir les risques d’atteintes aux droits humains et à l’environnement que peut causer leur activité, mais également celle de leurs filiales et de leurs sous-traitants et fournisseurs.
Comme le souligne OXFAM, cette loi reste mal appliquée en France et seuls les syndicats et ONG permettent de mettre en lumière ces manquements.
Le 24 avril prochain, le Parlement européen discutera l’adoption d’une directive “Corporate Sustainability Due Diligence Directive” sur le devoir de vigilance en matière de droits humains et sur les sujets environnementaux.