Après un premier rejet au Sénat, un échec de la commission mixte paritaire, un second rejet au Sénat, le gouvernement poussé par les ambitions personnelles de Madame Dati a finalement adopté la proposition de loi réformant les scrutins de Paris-Lyon- Marseille.
En février dernier, le Premier Ministre avait pourtant juré : Je n’imagine pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”.
Mais au Gouvernement, on ne compte même plus les mensonges !
Ce tripatouillage législatif à moins d’un an des élections municipales à un bien un objectif clair.
Certainement pas répondre aux intérêts des électeurs. Encore moins aux agents et fonctionnaires qui vont devoir organiser jusqu’à trois scrutins différents à Lyon.
Non, cette proposition de loi a pour seul objectif de faire gagner les perdants habituels de la Macronie et Rassemblement National.
Pourtant, chez les écologistes nous n’avons jamais été opposés à une réforme des scrutins dans ces trois grandes villes.
Depuis leur statut particulier par la loi Deferre de 1982 à aujourd’hui, il y a bien entendu des axes d’amélioration pour ces villes : une meilleure concertation des maires d’arrondissement, un renforcement de l’ancrage local et de la coopération avec les métropoles.
Mais une telle réforme ne peut se faire en bafouant l’avis du Sénat, sans concertation préalable des élus locaux, ou encore sans avis préalable du Conseil d’État !