Mon engagement contre le plastique, à l’UNOC 2025 et au Sénat
Du 9 au 13 juin, j’ai participé en visioconférence à la 3ᵉ Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 2025), organisée à Nice par la France et le Costa Rica. Cet événement international, qui rassemble plus de 30 000 participants venus du monde entier, souligne autant les attentes que l’ampleur des défis à relever pour protéger nos océans.
Le plastique est partout. Il est temps d’en sortir.
On le croit anodin, pratique, léger… mais le plastique est un fléau de notre époque. Il envahit nos foyers, nos vêtements, nos assiettes, nos rivières et nos océans. Il compose les bouteilles d’eau dans lesquelles nous buvons, s’infiltre dans les fibres textiles de la fast fashion, se cache dans les gobelets dits « recyclables », et même dans les machines à laver. Invisible mais omniprésent.
Et où finit-il ? Dans l’eau. Dans nos canalisations, nos rivières, nos mers. Chaque minute, 15 tonnes de plastique sont déversées dans l’océan. On estime aujourd’hui que jusqu’à 199 millions de tonnes de plastique s’y trouvent déjà. Et si rien ne change, en 2050, les océans pourraient contenir plus de plastique que de poissons.
Cette pollution tue. Un million d’oiseaux marins et 100 000 mammifères marins meurent chaque année à cause des déchets plastiques. Et ce poison finit par nous revenir : dans l’air, dans l’eau, dans notre alimentation. Nous consommons chaque semaine l’équivalent d’une carte de crédit en microplastiques.
Agir au Sénat pour une loi de rupture
Face à ce constat, j’ai déposé une Proposition de Loi pour accélérer la sortie du plastique à usage unique dès 2026. Cette initiative vise à interdire en priorité :
- les petites bouteilles plastiques (inférieures ou égales à 50 cl),
- les mini-contenants dans l’hôtellerie-restauration,
- les objets décoratifs en plastique jetable.
Ces produits représentent une part considérable de la pollution marine. Ils sont peu recyclés, souvent inutiles, et facilement substituables.
Cette loi, je l’ai construite en lien avec des ONG comme No Plastic In My Sea, des scientifiques et des professionnels du secteur. Tous s’accordent : la transition est possible, les alternatives existent. Il faut maintenant la volonté politique.
Réduire notre dépendance au plastique, promouvoir l’économie circulaire, réhabiliter la consigne, repenser nos modes de consommation : ces changements sont à notre portée. Mais ils exigent du courage, de la constance, et de l’engagement collectif.
Je porterai cette bataille au Sénat, en France, et dans toutes les enceintes où la voix des écologistes peut faire avancer la justice environnementale.
Pour nos enfants. Pour notre santé. Pour le vivant.