Du 29 au 31 octobre, Bordeaux a accueilli la 7e édition du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire (ESS) — une première en France.
C’est un signal fort envoyé par une ville écologiste et engagée, qui compte plus de 1 500 structures de l’ESS et 20 000 salariés : un véritable laboratoire d’innovation sociale.
Avec plus de 10 000 participants venus du monde entier, cette édition a été un succès. Ces journées ont permis de mettre en lumière les initiatives locales, les collectivités et les acteurs de terrain qui prouvent chaque jour qu’une autre économie, plus juste et durable, est possible.
Le forum a aussi donné une place centrale à la jeunesse. Des jeunes engagés, porteurs de projets et d’espoir, ont exprimé avec force leur volonté d’un monde plus solidaire et cohérent entre les paroles et les actes.
C’est précisément cette économie que je défends au Sénat : une économie qui prend soin, qui répare et qui donne sa place à la jeunesse.
Pourtant, le projet de loi de finances 2025 prévoit une baisse de 54 % du budget dédié à l’ESS. Une décision inacceptable, alors même que les besoins du secteur sont immenses et que l’État reste trop en retrait. Le dernier rapport de la Cour des comptes le confirme : seules 4 % des structures de l’ESS perçoivent des subventions, et les soutiens à l’ESS ne représentent que 7 % des aides publiques aux entreprises — bien loin des 211 milliards d’euros versés aux grandes entreprises.
L’économie sociale et solidaire mérite bien mieux : elle est un levier essentiel pour construire un avenir plus humain et plus durable.