Rentrée 2025 : 7 ans de macronisme, les jeunes trinquent ! 

Après plus de sept années de macronisme, la jeunesse se retrouve épuisée, précarisée, abandonnée. 

Le 10 septembre, les étudiant·es ont largement contribué à la réussite de ces blocages et manifestations.

En effet, toutes les raisons étaient réunies pour que la jeunesse soit en colère. 

Le système de bourses, jamais réformé malgré les promesses, a laissé des milliers d’étudiants perdre un échelon donc des revenus indispensables. 

Pour les étudiants étrangers, c’est la double peine : exclus des bourses, ils doivent en plus s’acquitter de frais d’inscription jusqu’à 16 fois plus élevés depuis le plan “Bienvenue en France”.

Les jeunes doivent cumuler leurs études avec un emploi. Depuis 2017, leur temps de travail ne cesse d’augmenter, au détriment de leur réussite universitaire et de leur santé.

Aujourd’hui, être jeune, c’est être précaire.
Le logement reste le premier poste de dépense, avec en moyenne 580 € par mois. Sans aide familiale ni revenu minimum, comment espérer se loger, se nourrir, étudier sereinement ?

Comme chaque année, je m’obstine à interroger les ministres sur leurs actions futures. J’ai déposé une question écrite auprès de la Ministre en charge du logement pour demander des mesures concrètes pour renforcer l’effectivité des normes en matière de vacances immobilières et pour une meilleure prise en compte des difficultés spécifiques à la jeunesse  dans les politiques de logement. 

En parallèle, avec les Jeunes Écologistes, nous avons travaillé ensemble à l’élaboration d’une proposition de loi. Le mois prochain, je déposerai ce texte pour instaurer un revenu minimum d’insertion pour les 18-25 ans sans conditions.

Ce “RSA jeune” ne résoudrait pas tout. Mais il marquerait une première étape : offrir un filet de sécurité à une génération à bout de souffle, à qui l’on demande toujours plus de sacrifices sans jamais garantir un avenir meilleur.