L’itinéraire engagé c’est quoi ?
Avec mon itinéraire engagé, j’ai choisi de partir à la rencontre des entreprises, des salariés, des acteurs qui façonnent aujourd’hui notre économie française.
Mon objectif est de défendre une vision de l’économie plus humaine et plus engagée.
Pour mon premier déplacement, je me suis rendue à la centrale à charbon Émile Huchet, à Saint-Avold (Moselle), aux côtés des écologistes Majdouline Sbaï (députée européenne), Laure Haag et Eliane Romani (conseillères régionales) et du sénateur socialiste Michaël Weber.
Nous y avons rencontré les 90 salarié·es dont l’avenir était suspendu par la reconversion du site.
En France, il ne reste plus que 2 centrales à charbon :
- Émile Huchet à Saint-Avold (Moselle), appartenant au groupe GazelÉnergie, qui a réouvert suite à la guerre en Ukraine
- Cordemais en Loire-Atlantique à EDF.
Ces sites sont parmi les plus polluants du pays : ils émettent jusqu’à 100 fois plus de CO₂ que les énergies renouvelables.
Face aux menaces sur l’emploi, le Parlement a adopté en avril dernier une proposition de loi transpartisane pour la reconversion de la centrale : hydrogène vert, stockage d’énergie, production de chaleur
Cette loi répond à l’impératif : préserver l’emploi local dans un département particulièrement sinistré.
Nous sommes lucides, changer une énergie fossile par une autre ne suffira pas.
La transition écologique ne se fait pas à moitié.
Elle demande des choix clairs, du courage politique, et un vrai accompagnement des salarié·es.
Nous devons tenir le cap de la neutralité carbone d’ici 2050. Et cela ne pourra pas se faire sans une rupture franche avec l’ère du charbon.