Fin janvier, j’ai eu le plaisir d’inaugurer l’extension de la ressourcerie La Fabrique 230, située dans le 15e arrondissement de Paris.
Pilotée par l’Armée du Salut, La Fabrique 230 est un espace ouvert à toutes et tous, où les parisien·nes peuvent venir bricoler et réparer leurs objets (y compris leurs vélos), grâce à du matériel en libre-service.
Vaisselle, livres d’occasion, ateliers de réparation… Les ressourceries, comme La Fabrique 230, jouent un rôle essentiel dans la transition d’une société du tout-jetable vers une société du réparable.
Aujourd’hui, plus de 2 000 ressourceries sont implantées sur le territoire. Un chiffre qui ne cesse de s’accroître.
La Ville de Paris s’est d’ailleurs fixée comme objectif d’aider à l’ouverture de nouveaux lieux pour atteindre une moyenne d’un lieu de réemploi solidaire pour 50 000 habitants.
Depuis 2014, ce sont plus de 60 structures de l’économie sociale et solidaire engagées sur l’économie circulaire (recycleries, ateliers vélo, ateliers de réparation, reconditionneurs solidaires, etc) qui ont bénéficié d’un soutien de la Ville.
Ces lieux indispensables ne pourraient exister sans l’engagement des salarié·es en insertion, qui s’activent sur place, échangent avec les habitant·es et font des ressourceries un véritable espace de partage et de solidarité.
Aujourd’hui, cette solidarité est menacée par les coupes budgétaires drastiques du projet de loi de finances 2025 : 2,2 milliards d’euros en moins pour la mission écologie, 2,2 milliards de coupes pour les collectivités locales… Une fois encore, ce sont des structures comme les ressourceries qui en paient le prix fort !