80e anniversaire de la libération d’Auschwitz

“Continuer à faire vivre la mémoire” 

Il y a 80 ans, le 27 janvier 1945, les soldats soviétiques entraient dans le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau en Pologne.

Ce jour-là, le monde découvrait l’horreur absolue orchestrée par le régime nazi, une barbarie systématique qui continue de hanter nos consciences collectives. Auschwitz est devenu, au fil des décennies, le symbole universel de la déshumanisation et de la brutalité extrême de ce chapitre noir de notre histoire commune.

Plus de 1,3 million de personnes ont été déportées dans les camps d’Auschwitz. 

Lorsque l’on parle du camp d’Auschwitz, il faut parler en réalité de trois camps : 

  • Auschwitz I : le camp de concentration (ouvert en mai 1940) ; 
  • Auschwitz II (Birkenau) le centre d’extermination (construit à partir d’octobre 1941) 
  • Auschwitz III (Monowitz) : un camp de travail pour la société IG Farben établi en mai 1942

Au total, environ 1,1 million de personnes périrent dans ces camps, dans des conditions inimaginables. Une majorité d’entre elles étaient juives, victimes d’un antisémitisme décomplexé et institutionnalisé, mais aussi des prisonniers politiques, des Roms, des homosexuels, des handicapés, et tant d’autres que le régime nazi haissait. 

Il est de notre devoir de transmettre aux jeunes générations l’histoire de ce génocide. C’est ce que nous faisons dans le 20e arrondissement ou les élvèes du Jean Baptiste Clément ont rendu hommage aux victimes de l’holocauste et aux milliers d’enfants parisiens déportés parce que juifs.

L’arrivée de Donald Trump, le geste nazi d’Elon Musk à la cérémonie d’investiture du président américain rappelle la nécéssité impérieuse des récits, des archives, des films, des lieux de mémoire pour combattre la montée du fascisme. 

« Puisse l’histoire des camps d’extermination retentir pour tous comme un sinistre signal d’alarme » – Primo Levi