Depuis plus d’un an déjà, le gouvernement de Netanyahu mène une guerre sanglante contre les populations civiles gazaouies et désormais contre les populations libanaises.
Femmes, enfants et les plus vulnérables, sont les premiers à payer le prix de cette politique meurtrière. L’horreur de Gaza est maintenant en train de s’étendre sous nos yeux au Liban.
Au mépris du droit international, le gouvernement israélien poursuit sa politique belliqueuse avec le silence complice de l’Occident.
Pire, Netanyahu n’hésite pas à s’en prendre directement à l’Organisation des Nations Unies, la qualifiant ni plus ni moins de « farce méprisante ».
Le premier ministre israélien va jusqu’à exiger le retrait des casques bleus au Liban alors qu’au moins cinq membres des forces de maintien de la paix de l’ONU ont été blessés par des tirs israéliens début octobre.
Hier Gaza, aujourd’hui le Liban et demain quelle région sera touchée par la folie meurtrière du gouvernement de Netanyahu ? Jusqu’où la violence devra-t-elle s’étendre pour qu’enfin des sanctions puissent être prises à son encontre ?
Le rejet du gouvernement de Netanyahu de la proposition franco-américaine d’un cessez-le-feu laisse désormais craindre le pire dans cette région du Proche-Orient.
Sans réelles sanctions à l’encontre du gouvernement israélien, sans cessez-le-feu et libération des otages, aucun processus de paix durable ne peut exister au Proche-Orient.
Le 9 octobre dernier, l’écrivaine Mona Chollet lisait un texte pour la Palestine dans l’émission La Grande Librairie :
“Peut-on aimer un pays
Que tant de gens autour de soi
Se réjouissent de voir brûler
Un pays défiguré, englouti par la corrosion d’un seul mot :
Terroriste”
Continuons à nous révolter pour ne pas s’habituer à l’horreur.