Fresque de la santé mentale : faire de la jeunesse la grande cause nationale

Le mercredi 2 octobre, j’ai assisté au lancement de la Fresque de la santé mentale, un espace de sensibilisation et d’échange créé par l’association Nightline France. Ce nouveau projet a pour objectif de sensibiliser l’ensemble de la société à l’importance de prendre soin de la santé mentale des jeunes.

Depuis le début de mon mandat au Sénat, je me mobilise activement pour la jeunesse, et j’ai tenu à échanger avec les bénévoles de Nightline France sur la dégradation alarmante de la santé mentale des étudiant·es ces dernières années.

En 2023, 4 étudiant·es sur 10 souffraient de symptômes dépressifs, contre 26 % en 2020 (source : étude publiée en mars 2024 par Mélissa Macalli de l’Inserm avec l’Université de Bordeaux). Derrière ces chiffres inquiétants, beaucoup évoquent les difficultés économiques, des études de plus en plus sélectives, et le chômage.

Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre, Michel Barnier, a annoncé que la santé mentale serait la grande cause nationale de 2025. Le budget présenté le 11 octobre a alloué 600 millions d’euros pour renforcer les dispositifs existants et améliorer la prise en charge de la santé mentale en France.

Cependant, la santé mentale des jeunes, qu’ils soient étudiants ou issus des quartiers populaires, est affectée par des conditions de vie précaires.

Renforcer les dispositifs de prise en charge est une avancée, mais il est essentiel de proposer une réponse structurelle aux problèmes des jeunes, incluant le logement, la santé, l’alimentation et les conditions d’études. Malheureusement, les mesures d’austérité mises en place par Michel Barnier ne répondent pas à ces besoins. Les jeunes, surtout ceux des quartiers populaires, ont besoin de conditions de vie sécurisantes pour préparer leur avenir. C’est pourquoi, nous, Écologistes, avons proposé d’instaurer une allocation d’autonomie universelle d’études afin que les jeunes puissent étudier sans se soucier des difficultés financières.

Prendre soin de notre jeunesse, c’est prendre soin de notre avenir. Je vais d’ailleurs interpeller le gouvernement dans le cadre des questions orales le 22 octobre prochain.